Le procès Daygouy 19- Le destin d'Antoine Daygouy et de ses descendants

Mairie de Coubisou

Mis hors de cause par le jury d'accusation, Antoine Daygouy retourne à sa vie normale.

Il se marie le 14 septembre 1809 alors même que son père est toujours en fuite. C'est même son acte de mariage qui m'a conduit à rechercher le procès de Jean-Baptiste, puisqu'il y est désigné comme "fugitif et contumax". Il décède en novembre 1842, quelques mois seulement après sa mère Anne Garrigues, et quelques années avant que son fils Guillaume ne devienne maire de Coubisou (1855-1868). A part le paiement des frais de justice, rien ne semble avoir entamé la fortune ni la notabilité des Daygouy du village du Bousquet pour le reste du siècle.

Par égard pour les familles qui les occupent aujourd'hui, je me suis abstenu de mettre des photos des quelques maisons du Bousquet. Très joliment entretenues, elle doivent avoir été sensiblement modifiées et améliorées depuis le drame qui s'y est déroulé voici deux-cent dix ans.

Les Daygouy ne font plus l'actualité, sauf à la rubrique faits divers. Hippolyte, un des fils d'Antoine, manque de mourir asphyxié dans une cuve de vin le 18 octobre 1868, ce dont rend compte le journal de l'Aveyron, numérisé par les archives départementales :


Deux générations après, les petits enfants d'Antoine Daygouy se sont éparpillés et l'état civil de Coubisou ne rend plus compte du destin d'aucun d'entre eux. La même chose est vraie pour les frères et soeurs d'Antoine. La famille semble s'être littéralement évaporé hors de l'Aveyron. Un seul porteur du nom se retrouve dans les registres matricules numérisés, un descendant du frère aîné de Jean-Baptiste, Antoine Daygouy de Malescombes.



Commentaires

Articles les plus consultés