Pierre-Rouge : Deuxième partie - les institutions religieuses subsistantes ou disparues

L'impasse de la Pierre-Rouge - octobre 2018 (collection personnelle)
Avant d'entamer une série de billets monographiques sur différents lieux du quartier, je ressens le besoin de développer un peu la logique de ma démarche. Si vous avez manquez le début, les liens des billets déjà parus sont ici.

Le quartier dont j'ai posé les limites au début de ce feuilleton, et que je continue à appeler Pierre-Rouge dans son ensemble pour plus de commodité, est devenu de plus en plus résidentiel ces dernières années. Sa géographie reste cependant marquée par une histoire où quatre types d'activités humaines s'y sont développées. Elle ont soit connu une profonde mutation, soit ont disparu. Il s'agit  : 
1- Des institutions religieuses, à vocation d'enseignement ou non (anciens séminaires, monastères d'hommes et de femmes, solitude de Nazareth, enclos Saint-François)
2- Des institutions d'enseignement ou à destination des enfants sans dimension religieuse (école Condorcet, école des Beaux-Arts...)
3- Des activités économiques traditionnelles (abattoirs, commerce de détail, tuilerie, fabrique de tissus imprimés, primeurs...) 
4- Des demeures marquantes, qu'elles subsistent sur un terrain réduit (Château Levat, Dôme Marguerite, villa Sainte-Christine), ou qu'elles aient été détruites (villa Saint-Antonin, maison japonisante de la famille Jayet).

Rue du Gros Olivier, un vestige de l'ancienne apparence du quartier du côté des enclos - octobre 2018
(collection personnelle)


En fonction de ce que je trouverai comme matière, j'ai l'intention de traiter ces quatre ensembles. Autant que possible, je le ferai dans l'ordre, sans m'interdire de différer certains sujets si j'estime ne pas avoir encore assez de contenu pour les traiter. Je mets à jour les sources (et les remerciements dont la liste s'allonge de semaine en semaine) régulièrement. J'ai en réserve une cinquantaine de billets, plus ou moins développés et illustrés, dont certains sont transversaux. Au-delà des quatre ensembles déjà cités, je voudrais aussi traiter de l'évolution de la forme urbaine du quartier mais aussi de quelques lieux qui ne rentrent pas dans cette catégorisation (les réseaux de tramway successifs dans le quartier, la voie ferrée, les croix de mission...).

Un des derniers trottoirs en terre battue et bordure en pierre, le long du cimetière Saint-Lazare - octobre 2018
(collection personnelle)


Je commence à partir de samedi prochain la partie dédiée aux institutions religieuses par l'ancien couvent des Récollets, qui fut entre autres le grand séminaire, les archives départementales et qui devrait devenir, après l'expulsion des occupants qui le squattent actuellement, les nouvelles archives municipales et un lieu d'exposition.


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