Pierre-Rouge 16 : Saint Jean-Baptiste de la Salle et les Frères des écoles chrétiennes

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La Salle - façade sur le Quai du Verdanson - octobre 2018 (collection personnelle)

Sur le quai du Verdanson, à l'emplacement d'un ancien bastion des fortifications du siège de 1622, se dresse un ensemble assez imposant de bâtiments. Cachés par les maisons qui longent les rues Belmont et de la Cavalerie, d'autres bâtiments et trois cours successives se développent sur toute la profondeur de l'îlot jusqu'aux rues Lakanal et Proudhon. C'est le coeur historique de l'enclos Granier-Faulquier, que dans le quartier on appelle plus familièrement "chez les Frères" ou plus simplement encore, "La Salle". 

Saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719) est un religieux champenois qui fonda en 1691 les Frères des écoles chrétiennes. C’est une congrégation dite « laïque » car les frères qui la composent prononcent des vœux simples et ne sont donc pas des prêtres. Depuis 1679,  le fondateur se consacrait à la scolarisation des garçons du peuple. 

Cesare Mariani, Jean-Baptiste de La Salle at school, 1883
(cliché Nick Thompson, autorisé à la reproduction non commerciale).

Les Frères ont fait des choix d’organisation et de pédagogie qui ont durablement marqué le système scolaire français : organisation en classes, d’âge à peu près homogène, salle de classe avec un tableau noir pour que l’ensemble des élèves puisse suivre ce qui y est écrit, apprentissage de la lecture en français, écoles spécialisées dans la formation des maîtres, importance accordée à la connaissance de l’enfant et de son environnement familial. Leur pédagogie d’enseignement simultané a marqué durablement le modèle scolaire français, le ministère Guizot l’ayant imposé dans les années 1830 face à l’enseignement mutuel, jugé trop libéral. Les frères, jusqu’en 1923, n’avaient pas le droit d’apprendre le latin, l’enseignement dispensé était donc nécessairement « moderne », par opposition à la filière dite classique. Il fallut l’intervention du Pape pour les obliger à s’ouvrir à la filière classique. La filière classique était celle de l'élite. Structurellement et aussi par choix pédagogique et social, les Frères s'adressaient plutôt au peuple et aux classes moyennes plutôt qu'à une élite sociale, ce qui ne les empêchaient pas d'être exigeants envers leurs élèves et de permettre aux meilleurs d'entre eux d'obtenir d'excellents résultats.

Les Frères furent présents à Montpellier sous l’ancien régime à partir de 1742, mais ils durent quitter la ville en 1793. Sous l’Empire, Monseigneur Fournier sollicita la municipalité pour faire construire une nouvelle école de Frères des écoles chrétiennes. En 1813, trois religieux seulement font renaître la maison de Montpellier. Le nombre de Frères crut rapidement, le niveau s’éleva aussi. En effet, l’inspecteur général qui avait contribué à leur renaissance au plan national, Ambroise Rendu, avait rendu obligatoire le brevet d’enseignement pour les professeurs. Beaucoup d'institutions privées étaient bien moins regardantes alors en termes de niveau de recrutement et de compétence professionnelle. 

En 1833, Montpellier comptait quatre écoles lasalliennes. D’abord installés sur l’actuel boulevard Louis Blanc, les frères voulaient s’agrandir. En 1867 ils achetèrent à la famille Lunaret un terrain entre le Verdanson et les nouveaux abattoirs. Deux ans plus tard, les travaux étaient suffisamment avancés pour une première installation à la « cité Lunaret », qui s'urbanise en même temps. A cette époque, sous la direction du Frère Tempier, les Frères assument une vocation sociale assez novatrice : ils proposent des cours  du soir aux adultes et aux apprentis. L'effectif est considérable : environ 240 adultes pour les cours du soir alors que les Frères scolarisent déjà 1400 élèves en 1874. En 1883, les cours ont lieu de huit heures à neuf heures et demi du soir. L'enseignement est varié, il inclut cette année là du dessin linéaire et académique.

Mais dès les débuts de la IIIe République, la ville entrave le développement des Frères, soucieuse d’enseigner le peuple dans ses propres écoles, pleinement laïques. Alexandre Laissac notamment, maire de 1878 à 1892, leur fut hostile. On lui doit la création du lycée de jeunes filles, actuel lycée Clémenceau, qui était à la fois une première en France et une manière de faire frontalement concurrence au monopole de l'enseignement religieux pour les jeunes filles. Ce libre penseur accompagna avec conviction les grandes lois de Jules Ferry tout en militant pour la laïcité dans l'espace public. Il interdit ainsi les processions dans l'espace public en 1880. Il conservait néanmoins de bonnes relations personnelles avec l'évêque Monseigneur de Cabrières, dont il respectait l'intelligence en dépit de tout ce qui les opposait.


En 1880, la municipalité de Montpellier récupère les locaux du boulevard Louis Blanc et l’ensemble des Frères est désormais installé sur le site de l’actuel collège. L'installation aurait dû être facilité par le legs de 100.000 francs en biens immobiliers fait au profit des Frères par Jean-Baptiste Laurens, mais l'acceptation du legs leur fut refusée par le ministère de l'Instruction publique en 1885. 

Rien n'était donc fait pour faciliter la tâche aux religieux enseignants. Au quotidien non plus la cohabitation n'est pas toujours paisible et le journal catholique L'Eclair dénonce le 8 juillet 1882 les jets de cailloux quotidiens dont seraient victimes les frères se rendant aux offices de la part de gamins embusqués. Cet événement dura et eut un retentissement national : L’Union Monarchique du Finistère en témoigne dans une brève du 2 janvier 1884, dénonçant l'inaction des pouvoirs publics malgré les plaintes. L'école revendique alors 1400 élèves. La pratique du caillassage, attribué aux jeunes des écoles laïques, vise aussi bien les élèves, les frères, voire la cour de récréation par dessus la clôture. Il se passe rarement un trimestre sans que le chroniqueur de L'Eclair ne rende compte de ces événements. Le jet de cailloux est souvent relevé dans les faits divers, sans contexte anticlérical, comme une pratique usuelle, voire un jeu de gamins aux conséquences fâcheuses.

L'Eclair et son concurrent républicain et radical, le petit méridional, s'affrontent sur le thème de la violence physique excessive envers les enfants. Pour L'Eclair, c'est bien sûr le travers des instituteurs athées, en face on accuse les religieux en visant en priorité les frères. Le journal radical les baptise "frères ignorantins", qualificatif qu'employaient les frères hospitaliers de Saint-Jean par humilité et non les frères des écoles chrétiennes. Mais il s'agit ici que de tourner en dérision l'ignorance supposée et la violence physique des frères, dont le petit méridional ne manque jamais de révéler l'état civil en plus de leur nom en religion.

En 1884, les obsèques du directeur, le frère Léothéricien, se déroulent selon le rite très sobre de l'ordre, dans la petite chapelle provisoire de l'enclos. Le 13 mars 1884, L'Eclair rend compte de l'arrivée à la direction du frère Jourdain. 

Le nouvel enclos des Frères est agrandi lors de travaux en 1886. Réalisés avec l’aide de l’industriel Benjamin Faulquier, patron de l’usine de savons Villodève qui se trouvait avenue du Pont-Juvénal, et de son gendre Alcide Granier, ces travaux font rebaptiser le site « enclos Granier-Faulquier ». Les Frères purent financer une nouvelle aile sur la rue de la Cavalerie et leur chapelle. Celle-ci est modeste comparée à d'autres institutions religieuses du quartier. De minces colonnes métalliques en révèlent la structure qui vise surtout à la fonctionnalité et permet de faire entrer la lumière.

C'est dans cette enceinte agrandie que les processions, interdites par le maire Laissac sur la voie publique, trouvent parfois refuge, comme celle de la Fête-Dieu le 23 juin 1889.

En 1902, L'annuaire du département de l'Hérault mentionne une amicale des anciens élèves des Frères. Elle se double d'une association de secours mutuel. Présidée par André Fourestier et administrée par un conseil de 21 membres, cette mutuelle "a pour but de secourir les membres participants en cas de maladie ou de blessure et de contribuer aux frais de leurs funérailles". Elle existe toujours en 1939. 

L'enclos Granier-Faulquier abrite également un patronage catholique, fondé en 1867 par le frère Tempier : l'Oeuvre de la jeunesse chrétienne. Ce patronage s'adresse aux jeunes qui ont terminé leur éducation religieuse mais qu'il s'agit de maintenir dans ses bons principes. Il est ouvert le dimanche toute la journée et le soir de 19h30 à 21h30 : de quoi occuper sainement les loisirs de la jeunesse. L’annuaire du département de l’Hérault de 1939 précise que les différentes "Sections de jeux : football, boules, croquet, tambourin, ballon, tennis, cyclisme, etc. Des séances récréatives et de cinéma sont données plusieurs fois par an par les membres de l’Oeuvre. Préparation militaire."

A d'autres heures, les mêmes locaux abritent la société alimentaire Saint-Joseph, qui vend à prix coutant des denrées de première nécessité : pain, riz, haricots... En décembre 1882, L'Eclair annonce des distributions tous les jours de 16 heures à 18 heures notamment à la Pierre-Rouge, et le dimanche, uniquement à la Pierre-Rouge, de 10 heures à 12 heures. Le pain long est à 32 centimes du kg, le pain rond d'un kg et demi à 45 centimes.

Chapelle, carte postale vers 1920 (collection personnelle)

Gérard Cholvy décrit comment les Frères abritèrent les manifestations d’un catholicisme militant, qui drainaient une foule nombreuse. La grande popularité des Frères des écoles chrétiennes retarde un peu leur expulsion, qui finit par se produire en 1908. Elle est mise en scène de façon spectaculaire, le départ des Frères le 1er septembre 1908 pour l'Espagne ou la Belgique depuis la gare de Montpellier fait l'objet d'une manifestation de soutien rassemblant plusieurs milliers de personnes. L'expulsion ne dure que quelques mois. Car si tout fut vendu jusqu’au moindre objet, les bâtiments furent rachetés par Mademoiselle Granier, fille et petite-fille des mécènes précédents. L’enseignement se poursuivit avec des laïcs, avant que l’union sacrée de la Grande guerre ne ramène le calme dans les esprits et les Frères dans leur situation antérieure dès 1918. 

En 1946, une nièce de Monsieur Faulquier, Mademoiselle de Surville, finança la création d’une école de quartier, gratuite, en extension sur la rue Lakanal. Cette école cessa d'avoir une existence autonome à la fin des années 1970.


Luc et Daniel Sebert en tenue de gymnastique, fête 1973
(cliché Bernard Sebert, avec l'autorisation des intéressés)

Plusieurs de mes oncles ont été élèves à La Salle juste avant l’arrivée de la mixité. Sur cette photo qui doit dater de 1973 deux de mes oncles portent une tenue du stade Lunaret. J’ai d’abord cru qu’ils faisaient partie de l’équipe, mais en fait c’était leur tenue sportive, revêtue à l’occasion de la fête de gymnastique, qui clôturait l’année scolaire à la fin du mois de juin.

L'école des Frères avait une longue tradition d'exhibitions de gymnastique. Le journal catholique L'Eclair en faisait déjà un compte rendu enthousiaste dans son édition du 24 juillet 1882 (les vacances scolaires d'été commençaient et finissaient plus tard alors). Le journaliste se présente fièrement comme ancien élève des Frères et le ton est d'époque : 
« Une séance de gymnastique a été donnée par les élèves des Ecoles chrétiennes libres, le dimanche 23 juillet 1882, de cinq heures à six heures 40 du soir, dans la vaste cour des Frères, cité Lunaret. 1500 personnes environ assistaient à cette belle séance.
Elle s’est ouverte par les exercices des anneaux, exécutés par les premières divisions des classes particulière et préparatoire.
Ces jeunes gens ont soulevé les applaudissements répétés du public, venu pour assister à cette séance si digne d’intérêt au point de vue hygiénique. Ensuite nous avons assistés aux exercices de perches, exécutés avec un entrain remarquable par les élèves des quartiers Saint-Mathieu et Saint-Roch, qui ont provoqué de nouveaux applaudissements. »
Le journaliste énumère ensuite de façon un brin fastidieuse les différentes activités et les quartiers des élèves qui les exécutent : trapèze, corde lisse, barre fixe, échelle horizontale, barre à suspension. Tous les instruments de torture de la gymnastique du XIXe siècle étaient dignement représentés, sans oublier l’exercice militaire de rigueur, exécuté par l'école de compagnie.

Mon oncle Luc se souvient de cette fête dans sa version du début des années 1970 : « c’était comme un défilé militaire. Le prof de sport, qui était un militaire à la retraite, nous faisait ranger par deux, dans la tenue de sport impeccable, et défiler comme ça, au pas. » Mon oncle Daniel précise : « cette fête réunissait tous les élèves de l’école Saint Jean-Baptiste de La Salle, dans un grand rassemblement, en rangs serrés, orchestré par le professeur de gymnastique, sous le regard bienveillant du préfet de discipline. Le frère Firmin, petit carnet à la main, prêt à noter le nom de celui qui se permettrait le moindre écart. Le prof de gym avait gardé de ses anciennes fonctions un sens aigu de l’ordre et de la discipline. Les mouvements que nous devions exécuter depuis la position du garde à vous étaient rythmés par un long roulement de la bille de son sifflet de gendarme, puis un coup sec pour marquer la fin du mouvement et l’immobilisation totale. Cette charmante chorégraphie se déroulait dans la cour en présence des parents et de quelques notables de la ville dont Monsieur le maire (enfin tant qu’il s’appela François Delmas, je crois que Frêche n’a jamais été convié). Sur la photo nous portons l’uniforme ou plutôt "la tenue de gymnastique" imposée par le règlement. Enfant, j’en étais assez fier. C’était aussi pour nous l’occasion de recevoir une belle paire de tennis toutes neuves, que l’on inaugurait le jour de la fête, pour ne pas les salir avant. Le tee-shirt avec le logo du stade Lunaret était fourni par l’école. »

A la suite de ce souvenir, mon oncle Daniel m’a envoyé un témoignage plus complet sur ses souvenirs d’écolier à La Salle, où il rentra en classe de 11à la rentrée de septembre 1967. « Nous apprenions à écrire avec un porte-plume que l’on trempait délicatement dans un petit encrier. Le buvard me fut souvent d’un grand secours. La maîtresse était une dame qui me paraissait assez âgée, mais ce n’était pas une religieuse. Dans les classes qui suivirent non plus. Mon premier enseignant non laïc fut un Frère en classe de 7e. Mais la religion était quand même bien présente. Il y avait une confession hebdomadaire obligatoire, et des cours de catéchisme.
C’est en classe de 10que j’ai fait ma première communion, le 27 avril 1969. Cinq ans plus tard, je faisais ma communion solennelle en classe de 6e, le 11 mai 1974. J’avais quelques problèmes avec la discipline, et le cadre imposé par le règlement de l’établissement était sans doute trop étroit pour moi. Je me suis régulièrement retrouvé en étude face au surveillant, redoutant l’arrivée du préfet de discipline, le Frère Firmin, qui pouvait durcir ma punition et qui dans tous les cas se chargerait d’informer mes parents.
Le Frère Firmin c’était aussi le maître de cérémonie de toutes les célébrations religieuses. Elles avaient lieu dans la chapelle de l’école, suivant le calendrier des commémorations de l’église catholique. Mais pour lui, le plus important était la préparation des communions et confirmations. Cela prenait des semaines. Il réglait chaque détail avec précision, répétitions après répétitions chacun devait savoir exactement ce qu’il avait à faire. Il se tenait debout devant la rangée des élèves les mains derrière le dos faisant les gros yeux en se soulevant sur la pointe des pieds pour rappeler à l’ordre ceux qui se risquaient à un écart de discipline. J’avais toujours l’impression qu’il ne regardait que moi. Il rythmait chaque mouvement de la cérémonie par des petits bruits, sortes de sifflements secs qui se voulaient le plus discrets possible. Dans tous les cas, son comportement bien qu’autoritaire, est toujours resté sans équivoque. (…) 

Mes oncles Daniel et Luc entourant ma grand-mère Odette Sebert (1930-2015)
dans la cour du collège en 1975
(cliché Bernard Sebert, avec l'autorisation des intéressés)

Dans les souvenirs plus sympathiques de mon éducation religieuse, je retiens le jour où un car de route, des Autocars Bourrier, est venu nous chercher pour nous emmener en retraite à Notre Dame du Silence, située à l’emplacement de l’actuel I.M.E. du Château d’Ô.  Et plus tard, élève de 3° dans le cadre des conférences de Saint-Vincent de Paul, les visites régulières à Mamie Line dans le quartier des Abattoirs. J’étais ravi de m’échapper du collège avec la bénédiction de la sainte église.
Une autre image agréable me revient, c’est celle de la présence dans la cour de l’école de la « procure » c’était une sorte de boutique protégée par des grilles dans laquelle on pouvait moyennant finance, se procurer des fournitures scolaires et des bonbons, mais surtout des petits pains frais avec une barre de chocolat. Quand sonnait la récréation on se précipitait pour être le premier à faire la queue devant la petite ouverture où apparaissait la tête ronde de celui qu’on appelait Frère Procure, seule personne habilitée pour nous vendre le fameux goûter.  
Malgré la présence de religieux à la direction de l’école, dans la période où j’ai fréquenté l’établissement de 1967-68 à 1977-78 j’ai en fait eu peu d’enseignants Frères.  En 7un Frère comme unique enseignant, en 5un Frère comme prof de math et de techno. Enfin en 3e, un Frère comme prof de français, prof d‘espagnol, prof de musique et prof principal qui ne m’a laissé aucun répit durant cette dernière année où au mois de juin, à bout de souffle, je réussissais brillamment mais de justesse mon BEPC. »  

Un autre portrait du frère Firmin (1912-2002) est disponible en ligne, qui ne dissimule pas son caractère autoritaire mais donne à voir d'autres aspects de sa personnalité. 

A la fin des années 1970, la communauté des Frères quitte l'enclos Granier Faulquier.

L'école primaire louée à l'Enclos Saint-François, rue Beauséjour - octobre 2018 (collection personnelle)

En 1970, les frères suppriment leur internat, s’ouvrent à la mixité en 1975 et finalement font déménager leur école primaire rue Lunaret en 1987, dans des bâtiments loués à la société de l’Enclos Saint-François. La même année, le premier directeur laïc prend la tête de l’ensemble. 

Mon frère fut élève entre 1994 et 1998. Il se souvient d'un seul Frère, Frère Dirat, son professeur de mathématiques, mais qui aurait pu être balisticien tant ses lancers de craie rageurs étaient précis. Ce digne successeur du frère Firmin leur semblait si sévère que mes frère et ses copains l'imaginaient gardien de prison le week-end, pour ses loisirs. Il semble avoir gardé de meilleurs souvenirs de ses professeurs laïcs.



L'ensemble scolaire de La Salle accueille 510 collégiens et 380 élèves de primaire en 2018-2019. Les locaux sont très bien entretenus et la réflexion pédagogique toujours vivante, avec le choix par exemple de cours d'une heure trente au lieu des 55 minutes habituelles. 

L'ensemble des sources utilisées pour l'écriture de ce feuilleton est disponible ici

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